Des archéologues italiens et espagnols vont lancer des fouilles dans la tombe de May à Louxor

Une équipe d’archéologues constituée d’italiens et d’espagnols se prépare à lancer un chantier de fouilles dans une tombe extraordinaire dont la découverte a été annoncée il y a six mois. La tombe appartient à May, un officier important du gouvernement de la XVIIIe dynastie, époque gouvernée par des pharaons tels que Toutankhamon et Akhenaton. Les stèles des tombes datent de 3500 ans et se trouve à l’ouest de Louxor, dans la nécropole de Thèbes. « Il faudra 10 ans de travail pour l’ouvrir au public », expliquent les responsables de projets italiens et espagnols, Irene Morfini et Mila Alvarez Sosa. Les deux jeunes archéologues passionnés dirigent le projet Min, une excavation de la tombe de Min (TT109) et son extension Kampp-327. Le projet est parrainé par Fiat et Nile Engineering, déclare Maciej Ratynski, PDG de Fiat Chrysler Egypt, lors d’une cérémonie à l’ambassade d’Italie au Caire. Le site peut dissimuler des découvertes sensationnelles. L’équipe est venue à la tombe de May à travers un tunnel horizontal situé dans le Min, qui a également été visité il y a deux siècles par le légendaire Jean-François Champollion, considéré comme le père de l’égyptologie. « C’était juste une inspection du site, nous n’avons pas creusé quoi que ce soit « , a déclaré l’équipe. Les quelques images disponibles montrent des fresques extraordinaires sur tous les murs, mais ils attendent une autorisation du ministère des antiquités égyptiennes, qui a collaboré sur le projet. À côté des deux principales tombes il y en a une autre (Kampp-327), qui est […]

Dernière tentative de récupération de la Pierre de Rosette par l’Égypte

A l’occasion du 192 ème anniversaire du déchiffrement de la pierre de Rosette, l’archéologue égyptien Ahmed Saleh invite le gouvernement britannique et l’administration du British Museum à la rendre à l’Egypte pour qu’elle puisse être exposée dans le Musée égyptien. « Il n’y a aucune question à poser concernant l’éligibilité de l’Égypte à récupérer la Pierre de Rosette, le British Museum devrait donc volontairement rendre l’artéfact de civilisation égyptienne à sa patrie » dit Saleh. Le 27 septembre 1822, le philologue français Jean-François Champollion a pu pour la première fois présenter un projet de traduction des inscriptions mystérieuses de la pierre et démontrer au monde entier comment y lire le texte égyptien antique qui y est taillé. « Il a été pris de force aux philologues français de l’expédition de Napoléon par l’armée britannique, bien qu’il n’appartienne à aucun d’entre eux » a dit Saleh, ajoutant que les prétextes habituels pour ne pas le rendre, y compris des questions de sécurité, ne sont plus acceptables pour lui. Saleh, qui est à la tête du Fond de Sauvetages de Monuments Nubiens, est allé plus loin et a vivement recommandé au gouvernement égyptien « d’intenter un procès auprès de la Cour internationale de Justice si des négociations diplomatiques avec le gouvernement britannique pour la restitution de l’artefact échouent ». La Pierre de Rosette est une stèle en diorite faite pendant le règne de Ptolémée V Epiphanes (204 avant JC - 181 avant JC). Il est inscrit d’un décret de Ptolémée V Epiphanes exemptant les prêtres de payer des impôts […]

Exposition sur les mystères de Toutânkhamon

La plus grande reconstitution jamais présentée en Europe. C’est dans l’Égypte mythique, à la fois secrète et fascinante, que vous entraîne la Foire Internationale de Saint-Étienne pour cette édition . Au cœur de la vallées des rois, vous allez marcher dans les pas de cet aventurier téméraire qui a révélé un des plus fabuleux trésors de l’histoire de l’égyptologie : la tombe de Toutankhamon. Une tombe presque intacte, un jeune Roi de plus de 3 000 ans, un masque d’or au beau visage empreint de sérénité, des peintures extraordinaires, des coffres, des vases, des bijoux, des statuettes… au total, plus de 1 000 répliques prestigieuses. Et ce mystère qui persiste : qui était vraiment ce roi au règne éphémère qui mourût vers l’âge de 18 ans ? Chaque visiteur pourra alors s’immerger dans cette formidable épopée, revivant le moment crucial et émouvant de la découverte sur la trace d’Howard Carter, pénétrant dans l’antichambre avec ses trois lits funéraires en bois doré et son trône d’or, explorant la chambre funéraire dans laquelle repose la momie de Toutankhamon portant au front le vautour et le cobra qui symbolisent l’union des deux terres. Et enfin, la salle aux trésors… suprême butin de cet incroyable parcours aux révélations fastueuses avec sa chapelle dorée montée sur un traîneau, renfermant les viscères embaumés du pharaon. Réalisée par les Ateliers du Caire, chaque pièce est un témoignage merveilleux de ce passé qui retrace l’époque pharaonique, patrimoine de l’Égypte mais également patrimoine de l’Humanité. Mais bien plus qu’une […]

La statue de Sekhemka est toujours au Royaume-Uni en attendant sa licence d’exportation

La statue de Sekhemka vieille de 4000 ans est toujours au Royaume-Uni malgré sa vente il y à plus de deux mois à un collectionneur privé. La statue a été vendue par le Conseil de la ville de Northampton pour 15.76 millions £ (environ 20 millions d’euros) au Christie’s à Londres en juillet, malgré un tollé de la part de groupes de militants et de l’Égypte. Tandis que l’on ne connaît pas encore l’identité du nouveau propriétaire, les groupes de militants craignent fortement que la statue puisse avoir été vendue à une personne riche du moyen-orient qui le déplacera du Royaume-Uni. Le Save Sekhemka Action Group (SSAG) a exprimé sa préoccupation à propos de la sécurité de la statue. « Nous sommes très décidés à la garder en sécurité vis à vis des troubles présents dans le Moyen-Orient » dit Gunilla Loe, présidente du groupe, au journal Ahram Online. Les groupes de militants avertissent que la vente de la statue à un collectionneur privé empêchera le public de pouvoir la voir. Le nouveau propriétaire de la statue doit demander une licence d’exportation pour la déplacer à l’étranger. Une porte-parole du Conseil des Arts de l’Angleterre a refusé de dire si une demande pour une licence d’exportation avait été soumise. « Nous ne pouvons ni confirmer ni réfuter le fait qu’une demande de licence d’exportation ai été reçue comme nous sommes liés par un devoir de confidentialité et une telle révélation serait une infraction à la loi, » a-t-elle dit. Il est entendu qu’une émission […]

Les papyrus de la Sorbonne

Constituée il y a un siècle, la collection de papyrus de Paris 4 Paris-Sorbonne a révélé quelques fragments des plus grands textes de la littérature antique. Une mine de documents pour les chercheurs en sciences sociales. Fondé en 1920 par l’helléniste Pierre Jouguet pour étudier les papyrus extraits de ses fouilles en Égypte, l’Institut de papyrologie de la Sorbonne est un centre de recherche, commun à Paris 4 et à l’Institut de recherche et d’histoire des textes du CNRS, doté d’une bibliothèque d’exception. Les papyrus y sont restaurés, déchiffrés, retranscrits, traduits, commentés, indexés, et publiés. Un traitement qui peut prendre des décennies. Les professeurs de l’UFR de grec de Paris 4 veillent sur la collection de papyrus. « Le grec était la langue de l’administration en Egypte pendant plus de mille ans, » rappelle Jean Gascou, directeur de l’Institut de papyrologie jusqu’à la rentrée . D’autres textes sont en latin, en arabe, en hiéroglyphes, en hiératique, en démotique ou en copte… Des papyrus dans les masques de momie Enrichie au fil des ans par les achats et les legs d’érudits, la collection Jouguet compte près de 3.000 pièces inventoriées, dont les plus anciennes remontent au IVe siècle avant J.-C. Les papyrus, certains soigneusement conservés entre deux plaques de verre, sont classés dans de larges tiroirs de métal, où apparaît parfois un masque de momie bleu et or, caractéristique du « kitsch funéraire pharaonisant d’époque grecque ». Florent Jacques, ingénieur d’étude, reconstitue comme des puzzles les papyrus extraits des tombes égyptiennes. « Les papyrus écrits à […]

Sésostris III à l’honneur dans le Nord de la France

Le Pharaon Sésostris III est l’un des rois les plus emblématiques de l’Egypte antique. Au cœur du Moyen Empire, son règne (v. 1872-1854 av. JC) marque un tournant dans l’histoire de l’Egypte ancienne. Initiateur de grandes réformes politiques et administratives, ce souverain conquiert durant son règne la Nubie (Soudan actuel) où il fait construire un réseau de forteresses, délimite les premières frontières de son royaume et établit des relations commerciales et diplomatiques intenses avec ses voisins orientaux (actuels Chypre, Liban, Turquie, Syrie, Israël, Palestine). Ses expéditions militaires et la mise en place d’une administration très dévouée lui permettent d’asseoir son pouvoir face aux menaces extérieures mais aussi intérieures que représentaient les notables locaux. L’État égyptien est réinventé en profondeur. Ce changement est incarné dans l’art par la statuaire : les portraits énigmatiques du pharaon qui nous sont parvenus rompent avec les canons traditionnels, et le montrent tantôt sous des traits sévères, symboles de sagesse, tantôt sous les traits idéaux d’un jeune homme. Cette nouvelle image du pouvoir fait écho à l’intense entreprise de propagande royale relayée par les élites. Les autres productions artistiques (bijoux, objets de la vie quotidienne, mobilier funéraire) et la création de grands temples et de vastes nécropoles témoignent de la prospérité retrouvée de la civilisation égyptienne et d’une vitalité manifeste des échanges culturels avec les royaumes voisins. Du 9 octobre au 25 janvier , le Palais des Beaux-Arts de Lille (nord de la France) consacrera une grande exposition à ce pharaon de légende… une première […]

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