Découverte d’un crane égyptien contenant les empreintes du cerveau

Des archéologues tentent de percer un mystère entourant la découverte d’une momie égyptienne de 2000 ans dont le crâne contient les empreintes laissées par le cerveau, selon un rapport dans Live Science . Le crâne montre les vaisseaux sanguins qui entourent le cerveau dans une membrane appelée les méninges et les scientifiques tentent maintenant de reconstituer le processus exact qui aurait pu permettre à de telles structures fragiles de laisser une empreinte dans l’os dur du crâne. « C’est le cas le plus ancien de gravures vasculaires momifiées qui a été trouvé » dit le Dr Albert Isidro à Live Science. Jusqu’à présent, il n’y a eu que quelques rapports anecdotiques de cas similaires. Le crâne provient des restes momifiés d’un homme retrouvé en 2010, avec plus de 50 autres, qui avaient été conservés dans du bitume (une huile visqueuse) mélangé avec des draps. Les momies ont été trouvées dans la nécropole de Kom al-Ahmar / Sharuna dans la zone sud de Hierakonpolis en Egypte, qui remonte entre la fin de la 26ème dynastie et la période ptolémaïque de l’Egypte ancienne (550-150 avant JC). Parmi les cinquante corps, seule cette momie (identifié comme maman W19) contenait des empreintes des vaisseaux sanguins à l’intérieur du crâne, que les scientifiques ont décrit comme reflétant « des détails anatomiques exquis ». Les chercheurs ont même pu identifier l’artère méningée moyenne du cerveau. Dans un nouveau rapport sur ​​la découverte, publiée dans la revue Cortex, les chercheurs expliquent que pendant le processus de momification, le cerveau a été […]

La momification artificielle en Egypte 1500 ans plus ancienne qu’estimé

Les anciens Égyptiens étaient connus pour préserver les corps de leurs morts, ceux-ci faisant partie de leur croyance en matière de vie après la mort. L’importance donnée aux tombes et au processus d’embaumement, technique visant à conserver les cadavres le mieux possible, était très grande tout au long de l’histoire de l’Égypte pharaonique, et même après. Jusqu’ici, on pensait que les premières momies, durant la préhistoire égyptienne (depuis environ 5000 ans avant notre ère) étaient simplement mises à sécher dans le désert, afin que le processus naturel de momification se produise. La technique de l’embaumement, utilisée pour les momies plus « traditionnelles », et qui consistait en un long processus de traitement avec des produits divers (résines, sels…) ne seraient apparue qu’à la fin de l’ancien empire, période qui a vu également la construction des pyramides. Tout au moins, c’est ce que l’on pensait jusqu’ici. Mais une étude qui vient d’être publiée dans la revue scientifique PLOS One repousse cette date, et de rien moins que de 1500 ans. Le docteur Jana Jones, archéologue à l’université Macquarie de Sydney (Australie) et son collègue le dr. Stephen Buckley, chercheur à l’université de York (Angleterre) ont passé 11 années à étudier la question. Et c’est en examinant les bandelettes des momies les plus anciennes trouvées jusqu’ici, en provenance des cimetières de Mostagedda, qu’ils ont pu mettre en évidence la présence de divers produits, comme de la résine de pin, différente plantes, des traces de pétrole et de la graisse animale. « Ces agents d’embaumement constituent des recettes complexes contenant les mêmes […]

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