Meïdoum : développement du site

45 km seulement séparent la pyramide de Meïdoum, sur­nommée la pyramide incomplète, de celles de Gizeh. Une petite distance qui a convaincu le ministre du Tourisme, Hicham Zaazoue, d’ajouter ce site au plus important circuit touristique d’Egypte, celui du plateau des pyramides de Gizeh. « La pyra­mide de Meïdoum, avec ses deux temples ainsi que les tombes qui sont à côté, est ouverte à la visite », explique Nadia Achour, directrice générale des antiquités égyptiennes à Béni-Soueif. Selon elle, le visiteur a la possibilité de découvrir dans ce site archéolo­gique, en plus de la pyramide, des tombes et des temples bien préser­vés malgré leurs âges reculés (2686 av. J.-C. - 2613 av. J.-C.). Bien que le site soit facilement accessible grâce à trois différentes routes (Le Caire-Assiout ouest, Le Caire-Assiout est, et la route agri­cole Le Caire-Béni-Soueif), et malgré cette richesse archéolo­gique, il est malheureusement peu fréquenté. Cela est dû au manque de services et d’activités touris­tiques pour attirer les visiteurs. Afin de combler ces lacunes, un projet de réaménagement et d’in­vestissement touristique va être entrepris dans toute la région, y compris dans l’oasis de Meïdoum située tout près du complexe archéologique. L’oasis de Meïdoum s’étale sur une superficie de 10 feddans (4,2 ha). Son excellente localisation lui permet d’installer plusieurs services touristiques. « Le gou­verneur de Béni-Soueif, le conseiller Magdi Al-Batiti, a pro­posé au ministre du Tourisme d’insérer la région de Meïdoum dans le programme touristique des pyramides de Gizeh, et de présenter l’oasis à l’investisse­ment, pour la mettre sur la carte touristique mondiale », explique […]

Restauration de la plus ancienne pyramide sur la bonne voie

Le ministre égyptien des Antiquités a emmené les journalistes à l’intérieur d’une pyramide de 4600 ans mardi dernier afin de démontrer que les récentes accusations de mauvaise gestion sur le site sont fausses et « sans preuves ». Lors d’une conférence de presse au complexe de la pyramide de Saqqarah, à environ 30 kilomètres au sud du Caire, le ministre des Antiquités Mamdouh el-Damaty a rejeté les récents rapports des médias selon lesquels la pyramide de Djoser pourrait s’effondrer. « Toutes ces répétitions que des pierres sont tombées à l’intérieur ou à l’extérieur de la pyramide ne sont pas vraies », a déclaré el-Damaty. Il a accueilli des petits groupes de journalistes à l’intérieur de la pyramide de pierre imposants pour voir les échafaudages en acier et en bois de la chambre intérieure. « Vous étiez avec nous à l’intérieur de la pyramide, vous l’avez vue de l’intérieur », a déclaré el-Damaty. « Ce n’est pas détruit, c’est hors de danger. » Les critiques du projet se concentre sur le choix du gouvernement de l’entreprise de construction Shurbagy, qui n’a aucune expérience en antiquités. Les critiques pointent un nouveau mur de brique construit au-dessus de la base de la pyramide qui, disent-ils, risque d’endommager la structure antique. « Cette société est complètement corrompue, ils n’ont pas embauché des professionnels », a déclaré Monica Hanna, archéologue en égyptologie. Elle préconise la formation d’un comité indépendant de conservateurs égyptiens pour superviser la restauration de tous les sites historiques du pays, y compris Saqqarah. « En regardant les images d’archives de Saqqarah sur les […]

L’Egypte récupère un cartouche volé par des Allemands

Des chercheurs allemands avaient subtilisé le cartouche permettant d’identifier le propriétaire de la pyramide de Kheops. L’Egypte a récupéré d’Allemagne des fragments d’un cartouche pharaonique de la pyramide de Khéops qui avait permis d’identifier le propriétaire du célèbre monument, subtilisés par des chercheurs allemands, a annoncé l’agence de presse officielle Mena. Haute de 146 mètres, la pyramide du pharaon Khéops se dresse à Gizeh, à l’ouest du Caire. Elle est considérée comme l’une des sept merveilles du monde de l’antiquité, construite il y a plus de 4 500 ans. Le ministère des Affaires étrangères a remis au ministère des Antiquités « les échantillons volés dans la pyramide de Khéops », a ainsi annoncé la Mena. En août, le ministère des Affaires étrangères égyptien avait indiqué que les autorités allemandes avaient remis les échantillons en question à l’ambassade d’Egypte à Berlin. L’ex-ministre des Antiquités Mohamed Ibrahim avait déclaré en décembre que « des chercheurs allemands, aidés par un guide égyptien, avaient récupéré des échantillons de pierre ainsi que des fragments du cartouche qui porte le nom du pharaon Khéops » dans la pyramide. Ce cartouche, le seul de la pyramide à révéler le nom du pharaon, avait permis aux archéologues d’identifier le propriétaire du célèbre monument. Les deux chercheurs avaient subtilisé ces échantillons pour les analyser et conforter une thèse selon laquelle la pyramide aurait été construite il y a plus de 15 000 ans.

Démenti du risque d’effondrement pour la Pyramide de Djoser

Mamdouh al-Damati, ministre égyptien des antiquités a démenti les informations de risque d’effondrement de la pyramide de Djoser lors de sa restauration, et accuse les frères musulmans de répandre des rumeurs visant à nuire à la réputation de son ministère. La semaine dernière, les activistes du web reprochaient à Mamdouh al-Damati d’avoir à nouveau embauché une entreprise qui, selon eux, a causé des dommages et la détérioration majeure de la structure de la pyramide tout en essayant de la réparer (cf. La pyramide à degré de Saqqarah risque de s’effondrer). « L’entreprise et les représentants du Conseil Suprême des Antiquités ont commis un crime à part entière » disait Amir Gamal, militant cité par le quotidien Al Masry al-Youm. Damati a déclaré ce à Al Arabiya New que les activistes à l’origine de cette plainte sont principalement des soi-disant archéologues militants, et qu’ils soutiennent les frères musulmans et le président islamiste déchu Mohamed Morsi. « Ils sont contre le régime actuel; ils tentent d’instaurer le chaos dans le pays. Ils ont répandu cette rumeur qui a eu beaucoup plus d’impact que ce qu’elle aurait dû. » a déclaré le ministre. « Cette pyramide est ici depuis plus de 4000 ans et sera là pour 4000 ans de plus », a-t-il ajouté. Il a défendu l’entreprise de restauration, connue sous le nom Shurbagy, ainsi que le groupe d’archéologues et de spécialistes en charge de la restauration. Mustapha al Ghamrawi, le superviseur de la rénovation intérieure de la pyramide, a déclaré à Al Arabiya News: « Des experts […]

Explorez l’Egypte comme si vous y étiez avec Google Street View

Nouvelles images ajoutées à Google Street View : des vues à 360 degrés de l’Egypte. Google a très récemment dévoilé ses photos avec une vue Street View en Egypte, la dernière étape du géant de la technologie dans sa quête à l’image et à la carte des sept merveilles du monde. Cette nouvelle collection comprend une vue à 360 degrés sur les grandes pyramides de Gizeh , la nécropole de Saqqarah, la citadelle de Qaitbay, la Citadelle du Caire, l’Eglise suspendue et l’ ancienne cité d’Abou Mena. Visite Street View de la grande pyramide de Gizeh Visite Street View de la nécropole de Saqqarah Visite Street View de la citadelle de Qaitbay Visite Street View de la citadelle du Caire Visite Street View de l’Eglise suspendue Visite Street View de l’ancienne cité d’Abou Mena L’équipe Street View a été confronté à des défis exceptionnels pendant les 10 jours qu’ils ont passé en Egypte à utiliser le Trekker, portant les lourdes plates-formes à travers le désert en plein été où la chaleur aura testé les limites des deux caméras et des membres de l’équipe qui les portent. «C’était une expérience unique pour nous aussi, parce que l’équipement a vraiment été testé à la chaleur», explique Khattri. Les scènes capturées recueillies par les Trekkers ont ensuite été cousues ensemble en panoramas de sorte que le résultat soit sans faille. Ce processus, qui comprend également le floutage des visages et des plaques d’immatriculation, peut durer de un à plusieurs mois, selon la région […]

Les premiers pharaons

Le terme pharaon désigne les souverains d’Égypte durant l’Antiquité égyptienne. Le pharaon était à la fois l’administrateur principal, le chef des armées, le premier magistrat et le prêtre suprême de l’Égypte antique. Il est le fils de Rê. Le mot, se basant sur une expression égyptienne, est un emprunt biblique et n’a jamais servi de titre pour désigner les rois d’Égypte à leur époque et ne se rencontre d’ailleurs pas dans le protocole des souverains égyptiens. D’après l’historiographie égyptienne, la monarchie fut créée par le démiurge qui la transmit aux dieux ses successeurs, puis à des créatures divines, les suivants d’Horus qui, dans les listes royales, précèdent immédiatement les rois historiques. Pharaon avait donc une mission à remplir : mettre en œuvre la règle de Maât sur terre c’est-à-dire assurer l’harmonie entre les hommes et le ciel, être garant de la morale de son peuple, contribuant ainsi à assurer son éternité et la prospérité de l’Égypte. Maintenir l’ordre du monde (Maât) et combattre le Mal (Isfet) sous toutes ses formes, c’est satisfaire les divinités qui « vivent de Maât ». Aussi Pharaon se doit-il de bâtir, de restaurer et d’agrandir les temples, d’assurer le bien-être de ses sujets et de veiller à l’accomplissement correct des rites. Dans la pratique, il délègue l’exercice du culte au clergé qu’il supervise. Il revenait à Pharaon de choisir seul la politique à mener. Comme pour le culte, il déléguait l’exécution de ses décisions à une cohorte de scribes, de conseillers et de fonctionnaires : […]

La pyramide à degré de Saqqarah risque de s’effondrer

Des activistes ont exprimé leur colère après que le ministère égyptien des Antiquités ai demandé à une entreprise qui supervise  l’effondrement d’une grande partie de la pyramide de Saqqarah, vieille de 4600 ans, de reprendre sa restauration qui était jusque là reportée depuis quelques années. Dans des déclarations faites au journal Al-Masry Al-Youm, Amir Gamal, représentant du mouvement « Non-Stop Robberies », a déclaré que le ministre des Antiquités a confié la mission de reprendre la restauration de la pyramide de Saqqarah à la même société qui avait été responsable de sa détérioration majeure, y compris de l’effondrement d’une partie de la pyramide, au cours de précédentes tentatives de restauration. Shurbagy, l’entreprise concernée, a été sous contrat depuis neuf ans et n’a pas connu beaucoup de succès dans aucuns des six projets qu’elle a initié, dit Gamal au Al-Masry Al-Youm, ajoutant que la société est actuellement sous enquête. « L’entreprise n’a jamais restauré aucun site archéologique. Tous ses projets étaient de créer de la construction moderne sur des sites archéologiques » explique Gamal. « Techniquement, l’entreprise et les représentants du Conseil Suprême des Antiquités ont commis un crime à part entière. De nouveaux murs ont été construits en dehors de la pyramide, comme si la pyramide était une construction moderne, en opposition aux normes internationales de restauration, qui limitent l’ajout de construction moderne à 5% et seulement si nécessaire. Ajouter de la construction moderne ajoute une grande pression sur la pyramide en décomposition, qui menace d’une catastrophe. » La pyramide de Saqqarah, aussi connue […]

La pyramide du roi Djoser à Saqqarah

La toute première pyramide construite est celle du pharaon Djoser (ou Djéser/Zoser), c’est une pyramide à degrés, elle se trouve dans la nécropole de Saqqarah, sur la rive gauche du Nil. Depuis les temps les plus anciens, les Egyptiens établirent leurs « villes d’éternité » (cimetières) en-dehors des villes, à l’ouest des lieux habités « là où le soleil disparaît », en limite du désert, sur le plateau, pour éviter les crues du Nil. En Egypte, la vie des hommes suit donc la course du soleil, ils naissent et vivent du côté de l’orient (rive droite du Nil) et meurent du côté du soleil couchant (rive gauche du Nil).

Nouvelle théorie sur le déplacement de très gros blocs de pierre : le roulement

La Grande Pyramide de Gizeh en Égypte est la seule des sept merveilles du monde à être encore, en grande partie, intacte. Vieille de près de 4000 ans, c’est une importante structure construite à partir de 2,4 millions de blocs de calcaire, la plupart d’un poids d’environ 2,5 tonnes, mais certains pesant jusqu’à 80 tonnes. Ceux-ci proviennent en grande partie de carrières de calcaire locales. Cela soulève une célèbre question. Comment les Égyptiens ont-ils déplacé ces énormes blocs ? Il n’y a pas si longtemps, votre Guru vous décrivait une théorie selon laquelle les blocs auraient été trainés sur le sable qui offre une friction réduite lorsqu’il est lubrifié avec de l’eau. Mais bien que la Grande Pyramide est près du Nil, de nombreuses pyramides n’en sont pas si près et cela aurait rendu le transport de l’eau aussi compliqué que de déplacer les blocs. Une autre théorie est que les Égyptiens ont attaché des culbuteurs en pierre en quart-de-cercle sur les surfaces planes des blocs, les transformant en cylindres et leur permettant d’être roulés. Des expériences ont montré que cette méthode permet aux blocs d’être déplacés relativement rapidement avec quelques hommes. Mais cette méthode a aussi un désavantage : ces cylindres exerceraient une pression énorme sur le terrain causant des dommages considérables aux routes empruntées. Les estimations modernes de la vitesse à laquelle la pyramide a été construite suggèrent que les travailleurs disposaient 40 blocs par jour. Dans ce cas, les routes, même bien conçues, auraient nécessité beaucoup d’entretien. […]

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