Cet éditorial, dont le sujet est « l’archéologie », vient d’être identifié sur internet, notre staff est heureux de vous en reproduire le contenu le plus frappant ci-dessous.
Son titre suggestif (Exposition de Fabrice Leroux «Vanités ?») en dit long.
L’auteur (identifié sous la signature nodule) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez lire ces infos en confiance.
Vanités ?
J’avais neuf ou dix ans quand j’ai découvert les vanités (ces tableaux du XVIIème siècle, qui montrent la fragilité de l’être humain, et l’orgueil de notre attachement à certaines matérialités.)
J’ai alors découvert, ou plutôt eu la confirmation, de la finitude des choses. C’était comme un cadeau que me donnait l’Art, il me semblait que si tout cela était si fragile, c’était d’autant plus précieux.
Pour créer in situ, il faut faire corps avec le lieu, le bousculer, l’apprivoiser, l’écouter… S’écouter.
Accepter l’inéluctable ? Sans la vanité de vouloir laisser une empreinte. Est-ce incompatible avec un désir artistique ?
Il y a un point d’interrogation à mon titre, à ces Vanités ? Parce que je ne veux certainement pas affirmer quoi que ce soit, rester le plus perméable possible, ne pas me figer.
Comment ne pas questionner le memento mori (souviens-toi que tu vas mourir) en regard d’un carpe diem, quam minimum credula postero (Cueille le jour, et ne crois pas au lendemain.) ?
Dans une période où tout s’accélère, où la technologie est pour certains la réponse à tout. Demeurent nos questions métaphysiques. Bien vivantes, vibrantes, elles sont peut-être cet essentiel qui nous rend humain? »
Performance ?
« La performance, est comme un lien, une strate supplémentaire à mon parcours artistique. Après avoir été comédien durant plus de 13 années, même si j’utilise depuis d’autres canaux d’expression, j’ai le sentiment d’avoir la même colonne vertébrale.
Cette performance se veut d’une grande sobriété, elle se déroule sur un espace au sol recouvert d’une couche de cendre. Le public est accueilli, avec la distribution d’une série de mot en lien avec l’exposition. Une bande son fait écho à ces mots. Une source unique de lumière, comme une porte sur un ailleurs.
A l’arrière plan une vidéo projection symbole des vanités.
Jouer avec la cendre, l’apprivoiser, sans peur, juste un instant où le corps s’abandonne pour offrir sa dernière danse. Entre force et fragilité, élan de vie et fatalité.
Comme une trace fantomatique du passage de cette performance, une vidéo projection habillera l’espace cendré, pour le temps d’exposition qui suivra. »
Performance (durée environ 7 min)
Informations complémentaires
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Trésors de l’archéologie.,Ouvrage .
Manuel d’archéologie.,Le livre .